Revue lecture #1: Les livres de juin 2013

Aujourd'hui on ouvre une nouvelle catégorie: une catégorie lecture puisqu'au mois de juin j'ai repris avec plaisir mon activité favorite. Je vous présente pour ce mois trois livres: Northanger Abbey de Jane Austen, Anna Karénine de Tolstoi et Ma détox made in Hollywood d'Elsa Launey.

Northanger Abbey, Jane Austen

A Bath, où elle séjourne avec des amis de la famille, la jeune Catherine Morland se lie d’amitié avec Eleonor Tilney et son frère, le séduisant Henry. Ces deux derniers l’invitent à passer quelque temps à la campagne, dans leur manoir de Northanger Abbey, vieille demeure médiévale, où ils vivent avec leur père veuf. Dans cette demeure gothique qui semble abriter des secrets inavouables, l’imagination fertile de Catherine entre en ébullition…

Pour reprendre doucement le chemin de la lecture après m'être concentré sur des lectures pour mes cours désastreux je me suis dit que j'allais me faire plaisir avec un Jane Austen. Je suis tombé amoureuse de Jane Austen il y a maintenant six ans après avoir commencé les première lignes d'Orgueil et préjugés. Parmi les livres les plus célèbres de l'auteur il me restait à lire Raison et sentiment et Northanger Abbey. Ayant toujours fait un blocage sur Raison et sentiment après avoir vu le film j'ai choisi de lire Northanger Abbey. Et ma foi je suis déçue par ce livre. En effet, l'histoire principale du livre est occulté par les délires et l'imagination de Catherine. En effet, les "fantasmes" de la jeune fille à propos de ce qui s'est passé dans l'abbaye occupe une grande partie du livre au moment même où l'histoire entre Catherine et Henry aurait pu devenir intéressante. De plus, les personnages manquent beaucoup de profondeur et la plupart d'entre eux nous sont carrément antipathique. Finalement j'aurais peut être du lire Raison et sentiment et tenter de casser cette mauvaise idée que j'ai du me faire sur le roman à cause du film.

Anna Karénine, Tolstoi

La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est vaine, c'est une "femme perdue". Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot 

J'avais tenté de commencer la lecture d'Anna Karénine l'année dernière sans succès. Je pense vraiment que pour lire un tel livre il faut vraiment en avoir le temps et être disposé à passer plusieurs semaines voir plusieurs mois avec un seul livre. Pour ma part j'ai mis un petit peu moins d'un mois à le terminer. Mais j'avais la chance d'avoir fini les cours et de pouvoir me consacrer entièrement à la lecture du roman. Mon avis est un peu mitigé. J'ai été véritablement passionnée par l'histoire et par les personnages pendant plus de la moitié du roman. La comparaison avec le personnage de Flaubert, Emma Bovary se fait automatiquement et on se peut s'empêcher de remarquer et de saluer le courage d'Anna qui donne tout et sacrifie tout pour l'homme qu'elle aime. Cependant, vers la fin du roman son personnage perd de sa beauté et de sa couleur et Anna devient presque agaçante. Peut-être aussi parce qu'au fond le fait qu'elle sacrifie tout pour lui au point qu'il en devient une obsession me rappelle ma propre personne il y a un an de cela. J'ai en revanche beaucoup aimé le personnage de Lénine qui crée une coupure dans l'histoire d'Anna Karénine, introduisant dans le roman une dimension sociale et même si par moment Kitty est agaçante elle reste tout de même très attachante et crée un vrai contraste avec Anna. Ce livre m'a tout de même beaucoup plu, sinon je n'aurais pas passé autant de temps en sa compagnie. Et je le recommande car c'est tout de même un grand classique. 

Ma détox made in Hollywood, Elsa Launey

Le dernier livre que j'ai à vous présenter n'est pas un roman mais un livre à mi chemin entre le livre de cuisine et le livre lifestyle. J'ai découvert ce livre grâce au super blog de Zadig (blog que j'ai parcouru de nombreuses fois pendant ce mois de juin et qui m'a donné envie de lire pleins de livre et de me mettre au yoga) Ce livre est un programme de détox sur 10 jours. Bien sûr vous n'êtes pas obligé de suivre le programme à la lettre ou même de le faire. Mais il y a des idées de recettes qui ont l'air vraiment délicieuses. Et à lire ce bouquin vous avez envie de vous ressourcer. Ce bouquin c'est un peu les 10 jours de vacances de rêve avec de superbes décors. En plus, les photos donnent encore plus envie de suivre un tel programme. Qui sait, un jour peut être.